
La première rencontre entre la direction et le syndicat le 17 janvier n’a rien donné. Le désaccord porte notamment sur les augmentations de salaire, mais aussi sur la reconnaissance de l’ancienneté, le travail de nuit et les efforts de certains milieux de travail, tant dans la production que dans les services administratifs. Un appel à la grève a été annoncé pour ce mercredi 25 janvier. Et syndicats et direction seront une nouvelle fois à table, à Clermont-Ferrand, siège du groupe.
Entre les deux cortèges pour abandonner la réforme des retraites par le gouvernement, les appels à la mobilisation ne s’arrêtent pas à Aubert et Duval, où syndicats et direction se sont réunis le 17 janvier, pour des négociations annuelles obligatoires, à Clermont-Ferrand, le siège de l’entreprise. .
“Ces négociations se déroulent au niveau du groupe, commente Sébastien Pollaert, délégué syndical de l’entreprise CGT, à Pamiers, mais aussi devant le siège, à Clermont-Ferrand, pour les sites qui sont à proximité”. Les appels à la grève, ainsi que les rassemblements, concernent donc tous les sites du groupe.
Faire pression sur la direction
Le but : faire pression sur la direction, qui proposait une augmentation de salaire de 2,9 %, proposition rejetée par la CGT, qui implique une revendication de 10 % : « C’est l’inflation, tout simplement, ce qu’on voit, comme la hausse des prix, qui comme en ce qui concerne l’achat de nourriture, poursuit Sébastien Pollaert. Les salariés sont très en colère et mobilisés. Ils ont fait de gros efforts pendant la période Covid quand on nous a dit que l’avion ne volerait plus. Il y avait un plan de départ volontaire. Aujourd’hui, la direction doit prendre en compte ces efforts collectifs”.
Une forte mobilisation est attendue
Sébastien Pollaert s’attend à une forte mobilisation ce mercredi. A l’image de la mobilisation du 19 janvier, pour s’opposer à la réforme des retraites proposée par le gouvernement : “On a vu, ce jour-là, les cadres qui nous suivent habituellement, mais aussi de nouveaux collègues, qui ont vécu leur première grève”, raconte un syndicaliste. Il fait le lien entre ce mouvement et les négociations en cours. “Quand on a proposé aux salariés de partir à 60 ans au lieu de 62, ils ont saisi la chance”, se souvient Sébastien Polaert. Et aujourd’hui on aimerait qu’ils travaillent jusqu’à 62 ans”.